C’était il y a un an. C’était hier.

2 Mai

Il y a aujourd’hui pile un an, on me transférait deux petits J2 vitrifiés.

L’un d’eux allait devenir Le Bolu.

Tous les jours, je dis à mon bébé que je l’aime.

Je n’oublie jamais de lui dire que je suis heureuse qu’il soit là quand je vais le lever le matin.

Je ne lui dis jamais « à demain », mais toujours « à toute à l’heure » quand je vais le coucher. Parce que je sais que, parfois, demain a le goût du jamais.

Tous les jours, je le sens, je le serre, je le câline et j’apaise ses gros chagrins (et il en a beaucoup, des gros chagrins, le Bolu).

Tous les jours, je lui dit ma fierté qu’il soit mon fils. Tous les jours, je lui dis sa beauté et sa force, tous les jours, je lui dis ma joie de l’avoir près de nous.

Aujourd’hui comme hier, je lui ai redis tout cela. Mais aujourd’hui, ça avait une saveur particulière.

Il y a aujourd’hui pile un an, le Bolu rejoignait mon utérus après un passage dans l’azote. J’ai l’impression que c’était hier.

Dire qu’il a eu 4 mois avant-hier.

Courage à toutes et à tous, il y a encore l’espoir de vaincre, il a toujours la rage d’y croire.

LOL (ou La grande débilité)

8 Fév

Je pensais avoir touché le fin fond de la débilité en fin de grossesse, mais non. Y’a toujours plus profond que le fond du fond.

Y’a deux jours de ça, observant de vagues glaires transparentes dans le fond de ma culotte, je n’ai pu m’empêcher de me dire :

« Tiens, j’ovule. »

Oué, tu peux le dire, j’en tiens une bonne couche… On ne met pas comme ça de côté 3 ans intensifs de sondage de glaire cervicale.

Sachant que le Bolu est allaité à 100% et que ça ne fait même pas 6 semaines que j’ai mis bas, on se demande bien ce que viendrait foutre là une quelconque ovulation.

Et quand bien même j’ovulerais, on ignore encore à quoi ça pourrait me servir.

Et sinon, dans la catégorie « Grande débilité », sauf que celle-là, elle n’est pas Pmesque, j’aimerais appeler à la barre Ma Mère qui, ayant appris il n’y a que quelques jours que le Bolu était un rescapé du congélo, a eu le cran de me sortir :

« Oh bah dis, ça vaut le coup de décongeler le dernier ! »

Ben oué, c’est tellement lolilol, un protocole de transfert, surtout que j’ai la chance supplémentaire d’y accoler un traitement anticoagulant. Tu parles que ça le veut, le coup.

En même temps, pourquoi décongèlerai-je la Bocette, pisque j’ovule, hein, dis, pourquoi ?

Avant le dimanche, à cette heure-ci, y’avait Vidéogag. Maintenant, y’a cet article.

PS : je viens enfin d’installer l’appli WordPress sur mon iPomme. Je devrais donc pouvoir refaire surface.

Te dire la taille de mon bonheur.

14 Jan

Cela fait quelques jours que je cherche les mots pour te dire à quel point je mesure ma chance et à quel point je suis heureuse. Mais je dois manquer de vocabulaire, ou bien le manque de sommeil m’a définitivement ôté toute réflexion… je ne sais pas. Après des années de tristesse et de manque et de souffrances mis à plat ici, c’est comme si les mots simples du bonheur m’échappaient, comme si je n’étais devenue douée que pour me plaindre et râler et incapable de décrire le caractère merveilleux de ce que je vis. En avoir autant chié et ne pas être capable de te faire savoir ma joie toute nouvelle, avoue que c’est quand même ballot… À la limite, il me semblerait plus naturel de te raconter mon si long accouchement, mon séjour tout pourri à la maternité et comment je me suis frittée avec les sage-femmes lors que le Bolu n’avait même pas 24 heures… Mais avant d’être pragmatique, il faut que je te dise la taille de mon bonheur.

Mon fils a aujourd’hui 2 semaines. Deux semaines que je l’ai près de moi, deux semaines que je peux enfouir mon nez dans son cou quand je veux, deux semaines que je le respire, que je le contemple, que je serre sur mon cœur, que je ne dors plus, que j’ai les mains pleines de caca bouton d’or, que j’ai un nichon perpétuellement à l’air.

Mon fils a aujourd’hui deux semaines. Deux semaines que je suis stupéfaite de sa force, de sa résistance, de son envie de vivre, de sa magie, de son côté extraordinaire. Comment avons-nous pu fabriquer un si joli bébé, comment un si tout petit être a-t-il pu résister à autant d’épreuves ? Comment a-t-il pu s’accrocher si fort à mon corps et s’en sortir avec autant de courage et de force ? Comment est-ce possible ? Je suis profondément non-croyante, je suis fâchée avec tous les dieux quelque soit leur nom, mais, pourtant, j’ai le sentiment d’avoir un miracle auprès de moi.

Alors certes, c’est un miracle qui me tient éveiller 22 heures sur 24, c’est un miracle qui braille comme un petit goret quand il a les fesses à l’air, un miracle qui me nique le sein gauche (pas le droit) (le droit, il sait bien le téter), un miracle qui me pompe toute mon énergie…

Mais il est surtout un miracle qui a littéralement fait exploser mon coeur, l’a déchiré en mille morceaux pour en faire des confettis et qui les pulvérise chaque heure sur ma vie. Je ne savais pas que l’on pouvait autant aimer. Bien sûr, j’ai déjà aimé. J’aime encore. J’aime mon mari, même si. J’aime ma nièce, j’aime mes plus proches, j’aime mes ami(e)s et j’apprécie bien entendu les autres. Mais cet amour-là, c’est tout autre chose. C’est une force et ce sera sans doute ma plus grande faiblesse. J’ai compris dans ma chair que l’on pouvait être prêt à tuer pour son enfant. J’ai compris dans mon cœur qu’il en serait le roi. Je sais au fond de moi que c’est lui, parce que c’est moi, parce que c’est le Bô-mec.

J’ai longtemps dit que ça changerait tout mais que ça ne changerait rien.

Cela fait aujourd’hui deux semaines que ça a tout changé. Plus rien ne sera jamais comme avant.

(la prochaine fois, on arrêtera les niaiseries et je te raconterai comment mon épisiotomie a sauté) (j’ai très mal)

 

2014, cuvée Bolu.

1 Jan

Mon petit, mon tout petit, est né ce jour en fin d’après-midi.

Le vêlage a duré 34 heures dont 24 de déclenchement. J’ai tellement douillé ma race qu’on m’a collé la péridurale à seulement 1 cm d’ouverture du col. C’était magique, je me suis tellement éclatée avec le self-service anesthésiant qu’il a ensuite fallu attendre deux heures pour que je retrouve un brin de sensibilité au niveau de mon utérus. Et quand est arrivé le moment des poussées finales, j’étais tellement rincée qu’il a fallu aller chercher les forceps.

Voilà.

J’ai un fils.

PS : Bolu (qui porte désormais un vrai prénom) pèse 2,7 kilos (je sais que c’est important pour Miliette).

Moi, j’aime profiter.

22 Déc

On aurait presque failli s’emmerder, dans la fin de cette grossesse. Dieu merci, j’ai l’acide biliaire farceur.

C’est donc désormais à la maternité, service des grossesses patho, que je vais profiter jusqu’à nouvel ordre. On refait un bilan dans la semaine et on avise de ce que l’on fait du Bolu. Dans le doute, on m’a demandé de venir avec ses affaires.

On n’a pas fini de profiter, tu vas voir.

Profitons bien de la cholestase…

17 Déc

Moi et les gens de la maternité, la dernière fois qu’on s’est parlé, nous n’étions pas trop d’accord sur leur définition de la cholestase gravidique et sur l’alerte rouge qui avait été lancée quant à mon cas. C’est-à-dire que j’avais trouvé qu’ils se faisaient une montagne de pas-grand-chose, que de 6 à 9, y’avait pas mort d’homme et que si je revenais à la maternité pour un contrôle ce matin, c’était juste pour leur prouver qu’ils avaient tort et que MOI j’avais raison.

Bah en fait j’avais tort.

C’est une cholestase. Mon taux d’acides biliaires continue de grimper tranquillement alors même que je suis sous traitement pour le faire baisser (c’est la partie la plus LOLILOL de mon histoire) (ce n’est pourtant pas la première fois que mon organisme manifeste une résistance aux traitements, ça m’avait fait la même chose avec les médocs pour la phlébite).

Il a fallu que je me rende à l’évidence. Ca pue pour le Bolu et/ou ça pue pour mon foie.

La sage-femme de ce matin a été A.D.O.R.A.B.L.E. : elle a bien entendu mon refus du déclenchement. Elle m’a donc suggéré en retour d’abandonner mon foie. Moi qui rêve de me mettre à l’envers à la Tequila, je ne sais que choisir…

Profitons dans la joie et dans la bonne humeur :-)

10 Déc

Je rentre à l’instant de la Clinique (enfin, pas exactement) (je suis passée acheter du chocolat avant de rentrer) (pis je suis allée à la pharmacie aussi).

Alors je te rassure de suite : il n’y a rien d’alarmant dans mes résultats. Je veux dire, moi qui suis pourtant d’un naturel tendu, il a fallu que j’explique à la maternité qu’ils devaient se R.E.L.A.X.E.R. parce que bon, un taux d’acide biliaire à 9 au lieu de 6, CE N’EST PAS LA FIN DU MONDE BOREAL DE MERDUM ET ON ARRÊTE DE STRESSER LES GENS POUR RIEN.

Les transaminases sont OK, seuls les acides biliaires sont LÉGÈREMENT au-dessus de la norme. Le prurit est en fin de vie (comprendre : ça ne gratte plus), je n’ai pas viré jaune fluo, donc tout va bien.

Je suis quand même bonne pour refaire une PDS la semaine prochaine (si tu es pauvre comme moi, évite la cholestase : les acides biliaires ne sont pas remboursés par la sécu, t’en as pour 30 boules à chaque fois), et un monito par la même occasion. En attendant : traitement de choc pour maîtriser les acides et zou.

Le Bolu, quant à lui, est dans une forme éclatante, il a passé 30 minutes à shooter dans les machins du monito (il déteste qu’on pose des choses sur mon ventre). Bref, nous survivrons finger in the noose.

Le drôle. + Edit.

9 Déc

Nous en étions restés à l’épisode « acupuncture » pour remettre le Bolu dans le droit chemin, celui de la sortie, la normale, la basique, celle par voie basse.

Le Bolu et moi-même + le Bô-mec qui, quoiqu’il advienne, continue de venir à chaque RDV à la Clinique (fut ce pour jouer à Candy Cruche dans la salle d’attente) sommes donc retournés voir les sages-femmes-vaudous vendredi. J’ai apprécié qu’avant de jouer avec mes doigts de pieds, on fasse une écho pour vérifier le sens du Bolu. Jackpot, le drôle était reparti tête en bas (et il avait des cheveux, mais ça, on s’en fout un peu) (enfin, c’est marrant parce que 10 jours avant, il n’en avait pas) (on a une chance que le Bolu, capillairement parlant, tienne de sa mère).

Du coup, on ne m’a point acupuncté. Youpi.

Mais, toi PMette, s’il y a bien une chose que tu as apprise, c’est que jamais jamais jamais les choses ne se passent comme prévues. Il semblerait que par une étrange loi du destin, quand y’en a plus, ben y’en a encore (ce n’est pas la Zapette qui me contredira)

Vendredi soir, la poche à Bolu, aka MON ventre, a commencé à me gratouiller. Moi, je ne suis ni zen ni bouddhiste : quand ça me gratte, ben je me gratte. Me suis donc grattée, ça a beaucoup fait rire le Bolu qui s’est dandiné comme un con tandis que je me grattais la protubérance avec les ongles (douceur et délicatesse sont mon crédo ad vitam).

Mon fils est un chien qui frétille quand on le gratte. D’où, sans doute, la poussée subite de cheveux.

Samedi matin, la « petite plaque » qui me grattait avait légèrement progressé en superficie mais comme j’avais plein de choses à faire, je ne m’en suis pas trop préoccupée. J’ai juste un peu pris sur moi pour ne pas trop me gratter. C’est que je suis une grande fille, faut pas croire.

Dimanche matin, je me suis retrouvée à l’aube à la pharmacie de garde parce que ce qui n’était, à la base, qu’une « petite plaque » avait recouvert mon ventre. TOUT mon ventre, RIEN QUE mon ventre. On m’a refilé du Bepanthen, sans doute pour me préparer à la suite (le bébé au cul qui gratte) pour calmer les démangeaisons. De retour chez moi, je me suis allègrement tartouillée et là, toi future mère, je te le dis haut et fort : le Bepanthen, sur une peau irritée, CA FAIT MAL, C’EST UN CAUCHEMAR, NE COLLE JAMAIS DU BEPANTHEN SUR LA PEAU ABÎMÉE DE TON NAIN.

Mon ventre est devenue rouge fluo. Oui. Je n’exagère pas.

(en plus, ça a continué de me gratter) (j’avais gagné mon dimanche, quoi) (en plus, dimanche, fallait mettre en place l’électricité dans la chambre du Bolu, et quand on joue avec des trucs d’électricité, on évite de se disperser en grattage) (bon, en vrai, c’est surtout le Bô-mec qui fait des trucs d’électricité, moi, je suis surtout chargée du disjoncteur) (l’occasion rêvée de faire griller mon mari) (nan, j’ai rien dit).

Comme lundi, c’était pas vraiment mieux, voire c’était encore plus pire, je me suis dit que, peut-être, il était temps d’aller consulter à la clinique.

La clinique, c’est pratique : tu viens quand tu veux, pour n’importe quoi, il suffit d’arborer ton ventre pour qu’on te prenne en charge.

On m’a donc prise en charge. D’abord une sage-femme qui m’a collée sous monito puis a enlevé le monito quand elle a réalisé qu’elle avait oublié de regarder mon ventre (ce, donc, pourquoi j’étais venue…). Elle a regardé mon ventre, m’a remis le monito, et est partie en courant cherché la gynéco de garde.

La gynéco était bien emmerdée. On aurait dit un urticaire de fin de grossesse mais c’était très drôle parce que ça ne touchait que la poche-à-Bolu : tout sur le ventre et rien ailleurs. La sage-femme a pensé crier victoire quand je me suis grattée les cheveux – « ah !!!! Mais ça vous gratte ailleurs aussi, alors !!!!! » mais j’avais juste le cheveu un peu sale…

La gynéco m’a collé sous antihisthaminiques et m’a prescrit un bilan hépathique à faire à jeun, histoire que l’on vérifie que ce n’est pas une cholestase gravidique.

Je suis donc ENCORE retournée à la clinique ce matin faire ma prise de sang et n’ayant toujours pas de nouvelles de la gynéco, on va dire que mon foie n’est pas en train de s’auto-détruire et je ne suis pas en train de faire une allergie à mon fils.

J’ai hâte de savoir ce que me réserve le reste de la semaine.

(Du coup, j’ai commencé à laver les vêtements du drôle parce que s’il fallait le sortir d’urgence, je n’aurais rien d’autre à lui foutre sur le cul qu’une grosse couche d’amour et l’amour, ça ne tient pas plus chaud que ça nourrit).

PS : n’étant pas sujette aux allergies, je n’avais jamais eu à apprendre d’antihisthaminiques. C’est magique, ces machins, ça défonce un max !

EDIT : bon, bah la clinique a finalement appelé. Les résultats ne sont pas très bons, on y retourne demain, du coup. Putain, qu’est qu’on profite (dédicace à Miliette !).

33 semaines de kekchose, ou alors, c’est 32 ? Ou bien 34 ?

3 Déc

* ce titre est un hommage à toutes les personnes qui me demandent à combien j’en suis. Je ne sais pas. Je ne sais jamais quoi répondre. C’est en entrant dans le 7e mois que je me suis rendue compte que j’avais complètement passé à la trappe le 6e. Je pensais toujours être dans le 5e. J’ai la gestation éléphantesque et le cerveau d’un bulot cuit.

Le Bolu et moi sommes, je crois, dans notre 31e semaine de vie commune, soit ma 33e semaine d’aménorrhée, ou bien la 34e, je crois qu’on change au mercredi. Si je te dis que je ne sais toujours pas combien de SA versus SG dure un encloquage, as-tu envie de me jeter des cailloux ? Pourtant, je m’y suis préparée à cette grossesse… Mais entrée dans le 8e mois, force est de reconnaître que je me souviens bien de la durée et du déroulement d’un protocole de FIV ou de TEV mais je ne sais toujours pas combien de temps dure une grossesse, en dehors du fait que c’est 9 mois. Mais 9 mois, c’est 9 mois de grossesse ou 9 mois sans règles ? Et du coup, c’est combien de semaines ? La seule chose dont je suis certaine, c’est que la DPA est fixée au 28 janvier, et que si je vêle avant le 28 décembre, c’est direction le CHU par contre, on m’a pas dit pourquoi. La maternité est pourtant de niveau 2). Je me tiens donc prête pour le 29 décembre parce que même si j’ai très très hâte de faire connaissance avec le Bolu, j’ai quand même très très peur du CHU.

L’écho du 3e trimestre a eu lieu la semaine dernière, tout était parfait, le Bolu avait déjà pris position sur la ligne de départ (présentation céphalique, dos à gauche) (apparemment, c’est important que le dos soit à gauche). C’était toujours un garçon (mon coeur de pétasse fond à chaque fois que j’y pense), bref, cui-cui les petits zoiseaux. Puis au début de la semaine, lors de consultation du 8e mois avec l’obstétricien, il est apparu que mon fils était déjà une espèce de petite andouille : il a pris le chemin inverse du chemin parfait. Le Bolu s’est retourné. Mais pas « retourné » genre « un accouchement par voie basse reste possible » (dans ma clinique, ils accouchent les sièges par voie basse), nan nan nan, un retournement genre diagonale des fous : en transverse. Du coup, on tente l’acupuncture pour le remettre dans le droit chemin. Moi qui hais les trucs de hippy pour peu que ça ne se fume pas, je suis servie : après l’hapto (toujours aussi pénible pour moi) et les séances de sophro à la fin des cours de préparation classique, me voilà donc entrée dans le monde merveilleux de l’aiguille chinoise (et ça fait mal) (on pique sur le doigt de pied) (le tout petit) (et après on fait flamber un truc qui sent l’église) (joie et bonheur). Il paraît que l’acupuncture donne de bons résultats en matière de version lorsqu’elle est pratiquée entre 32 et 34 SA à raison de 3 séances. J’ai eu la première lundi, j’y retourne vendredi, on verra bien si le petit machin a bougé. Enfin, je sais qu’il a bougé car il est parti complètement à tribord (genre la partie gauche de mon ventre est VIDE et la droite tendue comme un ballon) (c’est cocasse) mais je ne suis pas certaine que la droite soit l’endroit où il est attendu à terme.

Sinon, l’obstétricien et moi, nous nous sommes mis d’accord sur le fait qu’il était méchant de se baser sur mon poids avant traitement PMA pour évaluer ma prise de poids pendant cette grossesse. Du coup, on a remodifié la donne et je n’ai donc pris que 9 kilos (contre 14 pré-Provamès). Mes bilans sanguins sont nickels, mes plaquettes tiennent le coup (mes cuisses beaucoup moins), on a reparlé déclenchement, j’ai redit NON, on a abordé la question de la césarienne, rapport à la présentation transverse du Bolu, j’ai dit NON, on a causé version, j’ai dit PEUT-ÊTRE, le médecin m’a expliqué la manœuvre et les risques, j’ai finalement dit NON. Comme tu le vois, toute cette histoire se présente sous son meilleur jour.

Bolu mis à part, les choses ne vont pas très très bien pour moi en ce moment, peut-être en parlerons-nous un jour. C’est, du coup, assez compliqué de venir ici écrire ou bien de commenter sur ton blog. Je devrais respirer la joie de vivre à l’approche de la naissance du Bolu, mais la perspective des catastrophes maritales et personnelles à venir me freinent un peu le bonheur. Paradoxalement, je suis bel et bien dans le 3e trimestre et je savouuuuuuure ce bonheur, même si ce n’est qu’en solitaire, en tête à tête avec mon tout petit. Bref, si j’avais Face de bouc, je dirais que « c’est compliqué ». Alors je sous-marine intensément, mais je n’ose plus trop commenter. M’enfin, l’essentiel, c’est que ta vie à toi continue de m’intéresser bien plus que celles de femmes enceintes. On ne change pas, quoi.

Avec un voire 12 train(s) de retard… (Le Liebster award)

5 Nov

Je vis en total décalage du ouèb international, du coup, j’ai vu les tags de la Zapette et de Bounty il y a plein de jours mais je n’ai point eu les moyens d’y répondre jusque-là. Pardon.

Voici donc 11 anecdotes concernant ma vie sooooo passionnante :

1- j’ai déjà sauvé la vie d’une parfaite inconnue, ce qui m’a valu de traverser Mexico DF en ambulance, toutes sirènes hurlantes. C’est marrant de se dire que quelque part sur terre, quelqu’un vit grâce à moi.

2- J’ai plusieurs tatouages et piercings réalisés entre les USA, le Pérou, la Colombie, le Mexique et la France. Bizarrement, la France est le seul endroit où j’ai chopé une saloperie : un beau staphylocoque doré dont on a eu un mal de chien à se débarrasser alors que bon, se faire tatouer sur la Plaza de Armas de Cuzco, c’était tout de même un poil plus risqué…

3- J’ai été en échec scolaire.

4- J’ai la phobie des papillons de nuit mais je progresse : avant, ils me faisaient vomir, maintenant, ils me font juste pleurer. Les papillons de nuit, c’est méchant. Pis c’est moche, on dirait des grosses mites. En plus, c’est dangereux. Si si, je t’assure : ces machins sont démoniaques, ils entrent dans ta bouche, ils descendent dans ton gosier, paf ils ouvrent leurs ailes et ça t’empêche de respirer.

5- J’ai déjà eu un contrôle fiscal parce que je m’étais trompée dans ma déclaration d’impôts et que quand le Trésor public m’a demandé des comptes, j’ai cru que c’était une blague et j’ai jeté ses courriers à la poubelle. Sache que les impôts DÉTESTENT quand on ne leur répond pas. Depuis, je leur signe n’importe quel papelard tellement je leur fais plus confiance à eux qu’à moi (si ça se trouve, ils m’entubent depuis 10 ans mais au moins, je dors sur mes deux oreilles à ce niveau-là)

6- Avant d’épouser le Bô-mec, je me suis assurée auprès de lui que j’aurais tout à fait le droit de le quitter si jamais Johnny Depp se pointait devant ma porte. Johnny, je t’attends, hein.

7- J’ADORE remplir les formulaires administratifs. Même ceux des autres.

8- Je respire tellement l’amabilité que l’un de mes surnoms, c’est « maton ». Mais toi, tu sais que je suis une fille gentille.

9- Petite, je détestais les pâtes mais j’adorais les nouilles…

10- Je vis avec l’idée que dans tout appareil un peu technologique, il y a des petits nains qui pédalent pour faire arriver le réseau. Et quand c’est un peu lent de la connexion, c’est parce que les petites personnes sont en RTT ou bien c’est parce qu’elles ont trop de travail. Par exemple, il arrive que le bouton de mon iPhone se coince : pour moi, c’est tout à fait normal dans la mesure où les petites choses qui gèrent les boutons de téléphone ont le droit, eux aussi, d’avoir leurs humeurs et de sentir l’âme fainéante.

11- Je t’ai déjà parlé de ma rencontre avec les FARC, je crois ?

Maintenant, les questions :

1 – Que serait ton pouvoir magique ?

Disparaître en un claquement de doigt

2 – Quel métier voulais-tu faire étant petit(e) ?

Dieu. Puis routier en Australie. Puis juge pour enfants, puis militaire et enfin éducatrice spécialisée (note l’étrange rapport entre ces trois derniers métiers…) J’ai un diplôme qui m’autorise à faire l’un de ces boulots. Oui, tu as bien compris : j’ai un diplôme de Dieu 🙂

3 – Quel métier voudrais-tu faire à présent ?

Je revois actuellement mes possibilités et ambitions professionnelles, c’est un peu le bordel dans ma vie, niveau boulot.

4 – Quel est ton sigle préféré en PMA ?

DPA, notre Graal à toutes.

5 – Quel est ton pire souvenir de PMA ?

Euh, toute la PMA ? Mais le pire du pire, c’est sans doute les bHCG qui se cassent la gueule après un positif.

6 – Quel est ton meilleur souvenir de PMA ?

L’écho des 12 SA, pardi !

7 – Plutôt champagne ou mojito ?

Faut pas me demander de choisir. Champagne, mojito, mojito, champagne… et puis aussi Téquila, rhum, bière, vodka, je ne suis pas difficile, je bois de tout sauf du Pastis et du vin rouge le midi (ça m’endort…)

8 – Quel est ton parfum ?

Allure de Chanel depuis presque 20 ans.

9 – Quel est ton prochain projet à court terme (hors PMA) ?

Peindre les volets de ma salle de bain.

10 – Quelle est l’activité/sport/loisir où tu excelles ?

Je suis douée en plein de choses mais je n’excelle en rien. Pour cela il faudrait que je sois perfectionniste, or j’ai tendance à prendre tout par dessus la jambe. Le mieux est l’ennemi du bien, quoi.

11 – Tu veux bien m’offrir un diadème avec des vrais diamants ?

C’est un poil surfait, les diamants, nan ?

Je crois que les Liebster award ont suffisamment sévi sur le net, on va s’arrêter là, hein…

Bisous bisous.